segunda-feira, 1 de junho de 2009

Catastrophe

Un Airbus A330 de la compagnie Air France qui assurait la liaison Rio de Janeiro- Paris-Charles-de-Gaulle a disparu au dessus de l'Atlantique lundi matin. Il transportait 228 personnes, dont 12 faisant partie de l'équipage. Il comptait parmi ses 216 passagers 61 Français, 58 Brésiliens et 26 Allemands. Un héritier du trône impérial brésilien, Pierre-Louis d'Orléans-Bragance, fait partie des disparus. La compagnie précise que cette liste a été constituée sur la base des informations fournies par les autorités brésiliennes. Au total, des passagers de 32 nationalités avaient pris place à bord du vol AF447.
La liste des autorités brésiliennes fait également état de neuf Chinois, neuf Italiens, six Suisses, cinq Britanniques, cinq Libanais, quatre Hongrois, trois Norvégiens, trois Slovaques, trois Irlandais, deux Américains, deux Espagnols, deux Marocains, deux Polonais, un Sud-africain, un Argentin, un Autrichien, un Belge, un Canadien, un Croate, un Danois, un Estonien, un Gambien, un Islandais, un Néerlandais, un Philippin, un Roumain, un Russe, un Suédois et un Turc.
La zone de la catastrophe a été localisée «à quelques dizaines» de milles nautiques près, selon le directeur général d'Air France, Pierre-Henry Gourgeon, au cours d'un point presse lundi à l'aéroport de Roissy. «La catastrophe qui nous heurte tous s'est produite à mi-chemin entre les côtes brésiliennes et les côtes
africaines». Un mille nautique est équivalent à 1,85 km.
L'appareil a envoyé un message automatique peu après 4 heures du matin, faisant état d'une «panne de circuit électrique». L'hypothèse la «plus vraisemblable» est que l'avion «a été foudroyé» a précisé la communication d'Air France. Une probabilité qu'ont cependant réfuté plusieurs pilotes et experts en aéronautique. Selon la compagnie française, «l'avion est entré dans un zone orageuse avec de fortes perturbations qui a provoqué des dysfonctionnements». Dans un «dernier message, le commandant de bord annonçait des turbulences, et après le contact a été perdu».
«Les perspectives de retrouver des survivants sont très faibles», avait reconnu en fin d'après-midi le président français Nicolas Sarkozy, tandis qu'Air France avait adressé «ses sincères condoléances aux familles et aux proches des passagers et membres d'équipage» qui se trouvaient à bord de l'avion. «L'hypothèse d'un détournement est écarté», avait précisé le ministre Jean-Louis Borloo. Il s'agirait de la plus grave catastrophe pour la compagnie aérienne française, et l'une des plus meurtrières de ces dernières années dans le monde.
L'Airbus A330, parti dimanche de Rio à 19H00 locales (22H00 à Paris), devait se poser lundi à 11H10 (heure de Paris) à l'aéroport de Roissy. Sans nouvelles de l'avion,
un PC de crise a été ouvert dans la matinée à Roissy, où ont été accueillis proches et familles des victimes. Nicolas Sarkozy s'y est rendu dans l'après-midi, rejoignant ainsi le ministre Jean-Louis Borloo et son secrétaire d'Etat aux transports Dominique Bussereau. Le président de la République a exprimé «sa très vive inquiétude» et a demandé au gouvernement et aux administrations concernées «de tout mettre en oeuvre pour retrouver la trace de l'avion».
Plusieurs avions français ont été dépéchés sur les lieux du drame pour tenter de localiser l'Airbus. Le Brésil a lancé de son côté des recherches au large de ses côtes. Des avions de l'armée de l'air ont entamé leurs recherches à partir de l'archipel de Fernando de Noronha, en plein océan Atlantique. Une cellule de crise a été mise en place également à l'aéroport de Rio.
Les proches des passagers sont reçus dans un endroit spécialement réservé à l'aérogare Charles-de-Gaulle 2. Deux numéros d'urgence pour les familles ont été ouverts : un numéro vert pour la France 0.800.800.812 et un autre pour l'étranger 0033.1.57.02.10.55.



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